L’autoconsommation comme vecteur de décarbonation des usages du bâtiment
Electricité de France
Puteaux
Réalisé par : ADEGNON Lise
Promotion : 2017
La forte dynamique du marché photovoltaïque et l’évolution du cadre réglementaire de l’autoconsommation en 2017 montrent que ce sujet prend de l’ampleur en France. Consommer localement une énergie renouvelable autoproduite est une promesse attractive pour beaucoup. Parallèlement, le secteur du bâtiment est en perpétuelle évolution. Une approche préfigurant la réglementation environnementale 2020, qui succèdera à la RT2012, est actuellement testée par les acteurs du secteur via une expérimentation nommée « E+C- ». Son objectif : que les bâtiments de demain soient plus performants en combinant efficacité énergétique, production ENR et bilan carbone.
Enfin, l’enjeu climatique pousse maîtres d’ouvrage et prescripteurs à rechercher des approches pour décarboner leurs projets aujourd’hui largement alimentés en énergies fossiles. Ils perçoivent à juste titre l’autoconsommation comme un allié naturel des usages décarbonés et sollicitent EDF, promoteur des solutions bas-carbone, dans ce cadre-là. Cette mission professionnelle a été l’occasion d’analyser la façon dont l’autoconsommation s’intègre aujourd’hui à la réglementation énergétique des bâtiments et de rechercher des approches lui permettant de stimuler le marché des usages bas-carbone. Suite à une segmentation du secteur, une étude s’appuyant sur un cas terrain a été menée dans le but d’identifier les liens possibles entre autoconsommation et usages bas-carbone.
Si l’autoconsommation en tant que telle n’est pas un facteur suffisant pour le développement d’usages bas-carbone, elle n’en reste pas moins un levier intéressant en complément des objectifs plus globaux de réduction des émissions de gaz à effet de serre, puisqu’elle s’allie parfaitement avec les solutions électriques françaises décarbonées.
Mots-clés : autoconsommation, bas-carbone, réglementation, photovoltaïque, bâtiment.