La géothermie entre dans la composition du mix énergétique des réseaux de chaleur de ENGIE Réseaux pour 3%, alimentant 10 de ses 48 réseaux de chaleur. Si les activités de la société se cantonnent aujourd’hui à la géothermie de basse et très basse énergie, cette dernière commence à étudier de près le secteur de la géothermie haute énergie, notamment pour les besoins des territoires ultramarins alimentés en électricité par les filiales de la BU France Réseaux, à laquelle elle est rattachée. Principalement développée durant les années 1980, à la suite des chocs pétroliers, et de nouveau à l’aube des années 2010 suite à une période d’inactivité consécutive à la baisse du prix des énergies fossiles et à plusieurs problèmes techniques sur les installations précédemment développées, la filière géothermique, comme celle des réseaux de chaleur, connaît depuis quelques années maintenant un regain d’intérêt important, poussée par les pouvoirs publics. Rattaché au responsable géothermie et innovation au sein de la Direction Commerce Etudes et Projets de ENGIE Réseaux, j’ai eu l’occasion durant ces six mois de travailler sur tout un ensemble de sujets d’actualité de la société ayant trait au commerce, aux études et aux projets, principalement dans le domaine des réseaux de chaleur alimentés par géothermie et de la prospective en termes d’innovation. Cette thèse professionnelle présentera ainsi dans une première partie les différents aspects théoriques des réseaux de chaleur et de la filière géothermique, avant de détailler les différentes activités que j’ai pu mener au cours de ses 6 mois. Mots-clés : Réseaux de chaleur, géothermie, ORC, innovation