A l’issu de cinq années de développement intenses, le projet Nice Grid se termine à la fin de l’année 2016. Ce premier démonstrateur français de Smart Grid a permis d’expérimenter et d’évaluer les nouvelles technologies disponibles pour améliorer le réseau local de distribution. Il a ainsi pu tester en avant première les capacités offertes par les compteurs communicants Linky, les flexibilités client, mais aussi des batteries, situées à des emplacements stratégiques sur le réseau, afin de mieux intégrer une production solaire croissante. Dans un contexte de réseau en pleine mutation, le projet, a réussi à mobiliser les habitants de la ville de Carros tout en développant des solutions innovantes de gestion des flexibilités électriques avec ses partenaires. L’enthousiasme généré par le Nice Grid a permis sa reconduction avec un nouveau projet y faisant suite, encore plus innovant, Interflex.Dans le cadre de Nice Grid, ma thèse professionnelle a été au cœur de travaux mêlant analyse de données, innovation et missions opérationnelles. En effet, le travail était celui d’un ingénieur projet au sein d’une équipe smart grids. Mes missions ont été multiples, j’ai d’abord commencé à prendre la main sur le projet en préparant l’expérimentation de l’été 2016. J’ai ensuite eu à gérer le bon fonctionnement des compteurs communicants en parallèle d’études annexes pour le projet. Ces travaux m’ont conduit à tester la fiabilité des prévisions de consommation et de production solaire d’une nouvelle plateforme, d’étudier l’influence des nouveaux systèmes énergétiques (batteries, transformateur solaire et panneaux photovoltaïques) sur le plan de tension et pour finir de réaliser une étude sur la comparaison économique des batteries et des groupes électrogènes.