Gestion Optionnelle de réservoirs : analyses, méthodologies et applicabilités

Compagnie Nationale du Rhône
Lyon
Réalisé par : ROMEZIN Julien
Promotion : 2011
La redistribution des concessions, ordonnée par la loi NOME, arrive à échéance et offre de réelles opportunités de développement pour des producteurs comme la CNR. Le critère financier, point essentiel pour remporter l’appel d’offre car basé sur la redevance de l’usage de l’eau qui sera redistribuée à parts égales entre l’Etat et les collectivités, est un des trois critères déterminants pour l’acquisition des concessions. C’est le point essentiel qui déterminera la faisabilité économique du projet pour l’entreprise qui l’emportera.

La valorisation intrinsèque des réservoirs est une pratique courante chez les producteurs. A partir de prix forwards et de prévisions d’apports sur l’actif, on détermine un coût marginal de production défini comme la valeur de l’eau, qui permet à l’entreprise de faire une projection de son chiffre d’affaire potentiel. Seulement, cette pratique qui offre de réelles opportunités d’arbitrages, n’est pas optimale. Elle ne capte pas le potentiel de l’actif lié à la volatilité du marché. Pour se faire, la CNR développe une méthode dite « gestion optionnelle », permettant de générer des cash-flows supplémentaires à la gestion plus « classique » décrite précédemment.

Cette mission professionnelle a permis de définir la méthodologie permettant d’appliquer cette stratégie aux réservoirs de la Société Hydro Electrique du Midi, de l’analyser et d’en déterminer les limites, d’en ressortir les principaux éléments nécessaires à sa standardisation pour permettre son applicabilité à d’autres concessions quand elle le permet.

Mots-clés : renouvellement des concessions, valorisation intrinsèque, stratégie de couverture.