Promotion : 2008
UCL
LENTZ Benoit
Les preuves scientifiques de l’origine anthropique des changements climatiques constatés s’accumulent depuis plusieurs années, à l’instar du quatrième rapport d’évaluation du GIEC récemment publié. A l’approche du sommet mondial de l’ONU sur le climat, qui se tiendra à Copenhague en décembre prochain et débattra des modalités de l’après-Kyoto, le besoin d’une véritable coordination internationale sur la répartition des efforts de réduction des émissions de gaz à effet de serre se fait sentir. Cela implique l’évaluation des modalités de mise en place des engagements de chaque partie en termes de niveaux d’émissions.<br/><br/>Ce type d’analyse peut être réalisé à l’aide du modèle TIAM de l’ETSAP, modèle technico-économique bottom-up d’équilibre partiel de représentation du système énergétique. Ce modèle a été mis au point pour analyser et évaluer les possibles conséquences de différentes orientations énergétiques, environnementales ou législatives. Il est basé sur un équilibre partiel, et minimise pour chaque période la perte de surplus global, par programmation linéaire, en respectant les contraintes imposées (e.g. des émissions de CO2).<br/><br/>Sur la période 2000 – 2050, nous avons réalisé plusieurs scénarios analysant notamment l’évolution de la consommation d’énergie primaire et des niveaux régionaux d’émissions de CO2. L’impact de la répartition de l’effort sur les pays européens est examiné, également en englobant la participation des Etats-Unis, du Canada, de l’Australie et du Japon, puis en ajoutant la Chine et l’Inde. Les résultats présentent les concentrations atmosphériques de CO2 résultantes des scénarios, les émissions régionales, leur distribution par secteur et les mesures mises en œuvre pour les réduire.<br/><br/>Mots-clés : changement climatique, réduction des émissions de CO2, modèle bottom-up, système énergétique, … <br/>
Mission : Modélisation TIAM/Monde